EGLISE ST-LAURENT
Placée sous le vocable de Saint Laurent, cette église est gérée en intercommunalité avec les villages de DORANS, BOTANS, SEVENANS et BERMONT. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques depuis juin 1997.
Sur un édifice datant probablement du XIIème siècle, avec un choeur reconstruit au XIIIème siècle et la nef au XVème, l’architecte Charles GENTY reconstruit une église, en conservant toutefois le choeur et la base du clocher.
Située à quelques kilomètres de Belfort, sur un éperon rocheux, elle domine l’autoroute A 36.
L'église a été confrontée à une problématique importante : les charpentes de l'édifice et la structure bois des voûtes étaient en ruine suite à l'attaque des insectes xylophages. La reprise a nécessité la démolition complète des voûtes, de la flèche du clocher et des couvertures.
1999/2000 : rénovation des façades et des aménagements intérieurs - coût des travaux de 3,7 MF.
Juillet 2021 : accrochage d'une peinture restaurée par le Centre d'Art de Vesoul, réalisé par le peintre italien Guillio Pastine.
A l'initiative des membres du Syndicat des Immeubles Intercommunaux, et par l'investissement personnel de Jean Rosselot de Bermont, le tableau représentant Emile Pfannensthil, curé de Bermont de 1920 à 1940 a pu être restauré.
Il représente l’abbé Pfannensthil qui est né le 3 mars 1880 à Héricourt.
Ordonné prêtre en 1905 à Besançon, puis vicaire à Plancher-Bas et ensuite Rougemont (Doubs), mobilisé de 1914 à 1919, il sera nommé curé de la paroisse de Bermont de 1920 à 1940. Il se retirera à St Hyppolite de Poligny ou il décède en 1945.
Il emploiera sa pension de poilu gazé pour financer la réalisation de la fresque de St Laurent au-dessus de l’hôtel de l’Eglise de Bermont qui porte ce même nom.
C’est au cours d’une cure en Provence, pour soigner ses poumons, qu’il rencontre Guilio Pastine, peintre italien né à Gène en 1870 à qui il propose de réaliser la fresque de St Laurent.
Pour remercier l’abbé, Guilio Pastine lui proposera de lui peindre son portrait.
Le portrait de l'abbé Pfannensthil est ainsi daté de 1927.
Les 2 œuvres se font aujourd’hui face, et Mr Le Curé peut regarder avec admiration le travail réalisé par son ami le peintre.
Comme évoqué par Jean Rosselot, le tableau a été sauvé des gravas par ce dernier alors que les travaux de réhabilitation du presbytère commençaient.
Au Delà du regard sur notre histoire, il s’agit à travers cet accrochage, de rendre hommage à l’ensemble des curés qui ont créé, non seulement le lien paroissial entre nos commune, mais aussi social entre les habitants.
L'orgue :
C'est un instrument prestigieux, mais les dégradations dues à l'âge sont importantes. Les peaux des sommiers, les soufflets et les 856 tuyaux seraient à restaurer. De plus, cet orgue avait été amputé d'une partie de son mécanisme (trois jeux : flûte, trompette, contrebasse).
Le prix de la restauration est très élevé et malgré les subventions qui pourraient aider à financer ces travaux, la contribution des communes resterait encore importante.