PRÉSENTATION / HISTOIRE
Présentation :
Dorans est un village fleuri, agréablement aménagé, environné de bois. On peut y trouver cinq fontaines. Le bâtiment de la mairie est un grand bâtiment avec clocheton et bien fleuri comme la plupart des maisons de Dorans. Une nouvelle école est construite. L'Association les Camoutchots, s'occupe activement des animations communales.
Histoire :
L’existence du village remonte à la présence des Burgondes, peuplade venant d'Allemagne et fuyant devant les hordes des Huns. Ces réfugiés s’installèrent dans les régions de Belfort, Dijon, Besançon, Lyon en l'an 406 après Jésus- Christ. La Savoureuse constituait la séparation entre ces Burgondes et les tribus d’Alamans. D'ailleurs c’est à l'ouest de cette rivière que commencent les noms à suffixe "ans" comme Trétudans, Andelnans, Dorans.
Le nom de Daurans est cité pour la première fois en 1189. Au Moyen Âge le village faisait partie de la mairie de l'Assise dans la seigneurie de Belfort. Dorans est rattaché à la paroisse de Bermont. Nous ne rencontrons aucun titre qui concerne directement notre localité. Elle est citée en 1302 dans une vente, et suivi la fortune politique du centre administratif dont elle dépendait, à savoir la mairie de I' Assise sur l'Eau.
C'est en 1427, que l'on peut noter l'apparition de la commune. Dorans eut aussi sa petite noblesse : Messire Guy de Dorans en 1432 et Messire Pierre en 1635. En 1644 notre lieu portait encore le nom autrichien de "Daurosz'’.
Au 18ème, le village dépendait de la paroisse de Bermont et du bailliage de Belfort. Il relevait du comté de Belfort appartenant aux Mazarin Le prince de Montbéliard y avait aussi des biens.
De l’époque la plus reculée citée ci-dessus jusqu’à nos jours, DORANS a subi les mêmes vicissitudes que le Territoire de Belfort lors des invasions des Suédois, des Espagnols, des Autrichiens, et des Allemands.
Etymologie :
La seule étymologie de notre village paraît dériver des mots celtiques « Dor » ou « Thor » équivalent de "lieu élevé", et de « ans » suffixe équivalent de "Heim" (mot allemand voulant dire : domicile ou home), d'où on peut extraire un sens assez large : cours d’eau coulant d'un "lieu élevé", c’est-à-dire un « torrent » (comme Dordogne, Durance, Adour).